Cette année, je ne retourne pas mon jardin,
je laisse faire les vers de terre!
Pour qu'ils puissent faire leur travail pendant cet hiver,
j'ai mis des couches (humides et sèches en alternance)
carton (peu car je ne suis pas encore convaincu),
fumier, foin, gazon (engrais vert si vous avez, c'est mieux),
feuilles mortes, compost (vous pouvez mettre de la paille ou du bois concassé).
Il semble que l'on puisse en mettre 20-30 cm!
Puis les bactéries vont se développer dans les espaces entre les couches,
et les vers de terre (bien au chaud sous les couches) vont
pouvoir travailler (monter et descendre) pour qu'au printemps,
la couche soit décomposée et partiellement mélangée à la terre.
Voici un texte tiré de l'émission de France5 "Silence ça pousse" du 28.10.2015
Après les récoltes d’été et au pied des cultures en cours, il faut penser la façon dont les sols vont passer l’hiver.
Le jardin commence par là : Dans quel sol cultivons-nous ? Est-il assez aéré ?
Une terre fertile est composée d’une moitié par du plein et d’une moitié par du vide. Le vide pouvant être de l’air mais aussi de l’eau. Un sol trop compact sera beaucoup moins propice à la culture, moins accueillant pour la plante et ses bactéries.
Autrefois nous pratiquions un labour pour ouvrir la terre sans briser les mottes, dans l’espace des sillons ouverts, l’eau pouvait entrer dans le sol, les gelées s’occupaient de casser les mottes.
Une terre fertile est composée d’une moitié par du plein et d’une moitié par du vide. Le vide pouvant être de l’air mais aussi de l’eau. Un sol trop compact sera beaucoup moins propice à la culture, moins accueillant pour la plante et ses bactéries.
Autrefois nous pratiquions un labour pour ouvrir la terre sans briser les mottes, dans l’espace des sillons ouverts, l’eau pouvait entrer dans le sol, les gelées s’occupaient de casser les mottes.
Nous n’avons plus envie de tout ce remue-ménage dans le potager, nous savons l’importance des vers de terre pour aérer les sol jusqu’en surface.
Autour des cultures en place, nous pouvons déposer de la paille ou des feuilles sèches en couche épaisse. La pluie ne viendra plus battre la surface du sol pour la compacter et empêcher l’air et l’eau de la pénétrer.
Protégés du froid par cette couche, les vers pourront continuer leur ballet incessant du bas vers le haut assurant les échanges entre les couches inférieures et les couches supérieures.
Autour des cultures en place, nous pouvons déposer de la paille ou des feuilles sèches en couche épaisse. La pluie ne viendra plus battre la surface du sol pour la compacter et empêcher l’air et l’eau de la pénétrer.
Protégés du froid par cette couche, les vers pourront continuer leur ballet incessant du bas vers le haut assurant les échanges entre les couches inférieures et les couches supérieures.
Sur les parcelles laissées libres, nous pouvons déposer une superposition de couches de matériaux organiques, comme nous l’avions fait ici lors de l’ouverture d’une des parcelles.
Des cartons posés directement sur le sol, du compost, de la paille, du fumier (avoir des poules et des moutons cela a du bon) et pour finir, des feuilles mortes. Si l’épaisseur atteint les 30cm, ne vous effrayez pas, en quelques mois, tout ce sera décomposé les vers auront même commencé à introduire tout cela dans le sol !
Des cartons posés directement sur le sol, du compost, de la paille, du fumier (avoir des poules et des moutons cela a du bon) et pour finir, des feuilles mortes. Si l’épaisseur atteint les 30cm, ne vous effrayez pas, en quelques mois, tout ce sera décomposé les vers auront même commencé à introduire tout cela dans le sol !
Vous pouvez mettre en œuvre cette pratique sur un engrais vert que vous avez fauché et laissé sécher à même le sol. De cette façon, les racines pourriront en terre et le vide qui restera, laissera autant de place pour que l’air et l’eau trouvent leur place à l’intérieur de vos plates-bandes et les rendent plus fertiles.
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